3 conseils pour engager les parties prenantes RSE

Fabrice de GreenOpinion a été invité sur notre blog afin de parler d'engagement de parties prenantes !

Vous avez identifié les acteurs clés de votre entreprise — vos parties prenantes ? Vous les avez placés au cœur de votre stratégie RSE ? Vous êtes sur la bonne voie pour récolter les bonnes notes de vos salariés, vos fournisseurs, vos clients et vos prestataires.

Comment s’y prendre et quelle plateforme utiliser ? Suivez le guide, on vous donne 3 conseils pour engager les parties prenantes RSE dans cet article.


86 % des entreprises sensibilisent leurs salarié·es. (source Baromètre RSE 2022) et elles ont raison ! Pour y arriver, le dialogue avec ces personnes qui contribuent au succès de votre entreprise est crucial. Les parties prenantes RSE apportent de la valeur ajoutée et exercent une interaction avec votre activité — directe ou indirecte. Que ce soit des acteurs internes ou externes à votre structure : discuter est le b.a.-ba

Établir un dialogue avec les parties prenantes

Après l’identification des parties prenantes, établir le dialogue demeure la seconde étape importante à ne pas zapper. Elle va vous permettre d’évaluer leur satisfaction et de récolter leurs avis. Ils sont précieux. Alors prenez bien le temps d’insérer ce réflexe dans votre agenda.

3 bonnes pratiques à tester :

  1. Organiser des ateliers ludiques et innovants dans vos locaux pour vos parties prenantes internes et externes comme la Fresque du Climat, la Fresque de la Mobilité, la Fresque de l’Alimentation
  1. Participer à une collecte de dons au profit d’une cause et inviter vos fournisseurs, clients, collaborateurs à vous imiter
  1. Envoyer une newsletter interne et externe qui mette en avant vos valeurs RSE pour fidéliser vos parties prenantes et créer une communauté

Évaluer la satisfaction des parties prenantes

Le fameux questionnaire de satisfaction que vous recevez après avoir passé un achat en ligne. Eh bien, vous pouvez utiliser à votre tour ce format pour évaluer la satisfaction de vos parties prenantes internes et externes pour conclure une prestation, un projet ou un recrutement. Cette étape d’offboarding possède de nombreux atouts et notamment celui de vous permettre d’évaluer votre produit ou service et de l'améliorer si besoin. De plus, elle vous révélera le taux de satisfaction et les personnes auxquelles vous allez pouvoir demander un avis.

Vous vous demandez comment procéder pour obtenir des notes ? Vous avez bien sûr la fiche Google My Business, mais si vous souhaitez des retours fiables et sérieux, des plateformes existent. C’est le cas de Green-Opinion.com !

Récolter les avis des parties prenantes

Une solution citoyenne qui gère les avis des clients, des salariés et autres parties prenantes. La première de ce genre qui ne s’arrête pas aux clients.


Comment elle fonctionne ?
Afin de personnaliser au mieux vos besoins, vous commencez par répondre à un questionnaire simple et rapide pour évaluer votre sensibilité aux préoccupations environnementales et sociétales. Il vous permettra également d’auditer et d’améliorer la qualité de votre service ou produit, et bien sûr la satisfaction de vos clients. Vous avez tout à y gagner !


Cette plateforme open source met, ensuite, à votre disposition des outils pour mettre en œuvre des actions concrètes, et continuer votre transition écologique afin de faire de votre entreprise une entreprise responsable et citoyenne. Tous les avis récoltés sont contrôlés et modérés pour vous garantir la pertinence de vos notes. Vous avez aussi la possibilité de personnaliser le questionnaire envoyé à vos parties prenantes. De cette manière, les résultats seront qualitatifs et répondront à vos besoins.


👉 Ça vous intéresse ? Prenez rendez-vous avec Green-Opinion pour découvrir les bénéfices de leur plateforme et engager vos parties prenantes RSE.

Le DOSSIER :Ecosystème territorial : l’ancrage local comme booster de projet

C’est quoi l’écosystème territorial ?

L’écosystème territorial est l’ensemble des acteurs, sur un territoire géographiquement déterminé, qui va jouer un rôle de concurrence, de complémentarité ou/et de coopération avec une entreprise.

Autrement dit, l’écosystème territorial représente les parties prenantes externes de l’entreprise qui sont situées sur un espace géographique dit « local », c’est-à-dire à proximité de la localisation de ladite entreprise.

Pourquoi faut-il développer son écosystème territorial ?

Dans un système de plus en plus ouvert à la mondialisation et face aux risques sur l’environnement d’un tel système, on s’est aperçu que l’économie de proximité reprenait petit à petit sa place. On comprend petit à petit que le commerce de proximité, dit “local”, est plus respectueux de l’environnement mais également meilleur en matière sociale et économique. Il permet de faire vivre l’économie locale mais également de limiter les transports. Cet écosystème territorial a donc toute son importance dans la stratégie RSE d’une entreprise car il lui permet de réduire les impacts négatifs de ses activités et d’en générer des impacts positifs.

Voici pourquoi vous devriez tenter de contribuer à votre écosystème territorial :

Comment ? Par quelles actions ?

La première des choses à faire pour développer son ancrage local est d’identifier ses parties prenantes localement implantées. Ces dernières représentent des acteurs très divers. Il peut s’agir des services publics, des élus, des citoyens, des consommateurs, des entreprises voisines, de groupes vulnérables, etc. Une entreprise qui dialogue avec ses parties prenantes locales reflète des valeurs de transparence et des valeurs civiques qui permettent de renforcer son assise territoriale.

Dès lors que vous connaissez les attentes et intérêts de vos parties prenantes locales vous pouvez commencer votre démarche de développement territorial.

Il faut savoir que l’implication auprès des communautés locales peut se faire aussi bien individuellement que par l’intermédiaire d’une association, par exemple de protection de la biodiversité locale.

En se référant à la norme ISO26000 (norme de référence pour la responsabilité sociétale des entreprises et des organisations) nous vous proposons cette liste d’actions en fonction des domaines :

L’entreprise doit d’abord s’impliquer auprès des communautés locales

Exemple du réseau des entrepreneurs responsables des Hauts-de-France

Ici nous pouvons prendre l’exemple du réseau des entrepreneurs responsables des Hauts-de-France, dit “réseau Alliances”. Ce réseau a été créé il y a plus de 25 ans et compte aujourd’hui plus de 250 adhérents. Leur but est de prôner des pratiques responsables dans les entreprises, notamment en collaborant entre entreprises, avec les élus, les collectivités territoriales, les pouvoirs publics ou encore les associations.

L’entreprise doit également s’impliquer dans l’éducation et la culture locale

Exemple avec la fondation AirFrance qui soutient des projets en faveur jeunes malades, handicapés ou grande difficulté.

La Fondation AirFrance s’implique dans des projets liés à l’éducation et à la culture pour les enfants n’y ayant pas accès, comme des enfants de réfugiés, handicapés ou vivant dans des zones rurales ou urbaines en difficulté. Cette fondation a été créée par l’entreprise AirFrance en 1992.

Chez GreenScale, nous nous intervenons auprès du Campus Fonderie de l’Image et de l’ESI Business School à distance pour faire perdurer des enseignements respectivement accessibles aux demandeurs d’emploi et aux étudiants vivant loin des grandes villes.

L’entreprise doit s’impliquer dans la création d’emplois et le développement des compétences

Exemple avec l'entreprise Triballat Noyal qui travaille avec des fournisseurs de proximité et nationaux

L’entreprise Triballat Noyal est un très bon exemple dans ce domaine. Cette entreprise d’agroalimentaire spécialisée dans l’alimentation végétale et la bio, travaille avec des fournisseurs de proximité et nationaux (90% des ingrédients sont français). De cette manière l’entreprise développe l’emploi et des compétences sur ses territoires d’implantation.

L’entreprise doit s’impliquer dans le développement des technologies et l’accès à la technologie au niveau local

Exemple avec l'entreprise DAGOMA qui rend la fabrication numérique accessible à tous et souhaite une production la plus locale possible

Nous pouvons évoquer l’exemple de DAGOMA, entreprise qui, depuis 2014, conçoit, produit et commercialise des imprimantes 3D « Made in France » en kit ou montée. Cette entreprise fait en sorte d’impliquer les collaborateurs dans ces réflexions afin d’améliorer les process et cherche à concevoir au maximum, les pièces nécessaires à la conception d’une imprimante 3D, dans leurs locaux à Roubaix. L’objectif fixé par DAGOMA est de créer des solutions innovantes pour rendre la fabrication numérique accessible à tous, tout en rendant la production la plus locale possible.

L’entreprise doit également avoir une place dans la création de richesses et de revenus au niveau local

Exemple avec le groupe Groupama et 1kubator qui contribue au développement économique local

Le groupe Groupama et 1Kubator a lancé en novembre dernier le programme d'accélération de start-up Volt'terre. Ce programme couvre tout le territoire et il répond à plusieurs objectifs notamment de faire collaborer les start-up et les équipes Groupama ainsi que de développer une culture d’innovation au sein du Groupe et contribuer au développement économique local.

L’entreprise doit s’impliquer en matière de santé

Exemple avec la société Michelin qui est très connu pour son implication locale

L’exemple le plus connu en matière d’implication locale est celui de l’entreprise Michelin. Cette entreprise est une multinationale qui a réussi à développer ses activités dans le monde entier. Pourtant elle a toujours gardé son siège social à Clermont-Ferrand et son implication locale est très reconnue. Pour donner un exemple dans le domaine de la santé : l’entreprise a décidé d’ouvrir, depuis 2015, son centre mondial de pistes d’essai à Ladoux aux runners le temps d’une journée par an. Cet évènement s’appelle « Courir Chez Michelin à Ladoux ».

L’entreprise doit, enfin, investir dans la société locale

Exemple de Greenscale qui reverse 1% de son chiffre d’affaires à 1%FOR THE PLANET

Ici nous pouvons prendre l’exemple de centaines d’entreprises qui, comme GreenScale, reversent 1% de leur chiffre d’affaires auprès d’associations engagées dans la protection de l’environnement. Vous pouvez choisir la ou les association(s) que vous souhaitez, jusqu’à une petite association locale qui agit de manière ciblée. L’association 1% for the planet certifie le don et sa proportion minimale.

Il convient de noter que ces actions sont des propositions mises à votre disposition. Vous pouvez tout à fait les suivre ou innover et trouver d’autres moyens d’ancrer votre entreprise dans son écosystème territorial.

Finalement le développement de l’écosystème territorial d’une entreprise est un booster de projet mais également un booster d’attractivité pour l’entreprise.

Si vous avez aimé ce dossier, vous allez adorer notre ressource ! Cette semaine nous vous proposons une Checklist des actions pour soutenir son écosystème local. L'intérêt de cette ressource est d'avoir à votre disposition un panel d'actions vous permettant de développer votre écosystème territorial dans différents domaines. À vous de jouer !

À bientôt 😉

LE DOSSIER “Engager ses parties prenantes dans une démarche RSE vertueuse”

Vous souhaitez développer et optimiser votre démarche RSE ? Vous avez des parties prenantes qui pourraient vous aider sur ce point ? Alors nous vous conseillons d’engager vos parties prenantes dans une démarche RSE vertueuse. Ci-dessous le dossier traite de ce sujet en passant par la définition des notions puis en arrivant à nos conseils pour bien initier le processus.

Qu’est-ce que des parties prenantes ?

Selon la norme ISO 26 000 les parties prenantes (ou “stakeholders” en anglais) sont “des organisations ou individus qui ont un ou plusieurs intérêts dans une décision ou activité quelconque d'une organisation”.

Dans une entreprise, ses parties prenantes représentent toute personne, tout groupe de personnes ou organisations pouvant être impacté ou ayant des intérêts liés aux activités de l’entreprise. Les parties prenantes peuvent directement influer sur les objectifs, sur la réputation, mais également directement participer à la vie économique d’une entreprise.

Qui sont les parties prenantes ?

Ces parties prenantes peuvent être de deux types :

Image :  Schéma parties prenantes

Pourquoi inclure les parties prenantes dans la démarche RSE ?

La démarche RSE (responsabilité sociale et sociale des entreprises) de l’entreprise est définie au niveau européen comme

l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes.”

(source - Communication de la Commission européenne).

Comme vous le voyez la définition de la RSE cite expressément les “parties prenantes”. En effet, la démarche RSE implique une prise en compte des parties prenantes et de leurs attentes en raison du pilier social/sociétal du développement durable. Il faut prendre en compte toutes les parties qui peuvent être impliquées dans des activités. Les parties prenantes entrent donc nécessairement en jeu.

Selon une théorie de Edward Freeman, dans son livre “Strategic Management : A Stakeholder Approach”, les parties prenantes, en considérant leur influence ou leurs intérêts sur les activités de l’entreprise, sont indissociables de la vie de ladite entreprise à tel point que la réussite de celle-ci est corrélée à l’engagement et la prise en compte des parties prenantes.

Autrement dit, une entreprise qui ne prendra pas en compte toutes ses parties prenantes s’apercevra rapidement de son échec, cet échec étant souvent réputationnel ou financier et donc nécessairement économique.

Les impacts réputationnels ont notamment fait l’objet d’un article du Harvard Business Review (Reputation and Its Risks”):

« Les décideurs connaissent l’importance de la réputation de leur entreprise. Celles qui ont une très bonne réputation attirent les meilleurs candidats. Elles sont perçues comme générant plus de valeur, ce qui leur permet d’augmenter leurs prix. Leurs clients et leurs partenaires sont loyaux et achètent de plus larges gammes de produits et de services. Elles ont aussi une meilleure valorisation boursière. Par ailleurs, dans une économie où 70 à 80% de la valeur marchande vient de facteurs intangibles comme l’image de marque, le capital intellectuel et le goodwill, les organisations sont particulièrement vulnérables à tout ce qui peut nuire à leur réputation ».

Ainsi, une entreprise qui n’implique pas ses parties prenantes et qui ne prend pas en compte leurs attentes et objectifs prend le risque de voir ces dernières lui donner une mauvaise réputation. Cela peut venir de partout ! Par exemple par rapport à la qualité du produit, à la gouvernance de l’entreprise, au service client, aux relations employé-employeur, etc.

De plus, inclure ses parties prenantes permet de renforcer l’ancrage territorial et témoigne d’une certaine transparence de l’entreprise. C’est également une preuve de la volonté d’amélioration et de la performance globale de l’entreprise car en impliquant ses parties prenantes l’entreprise est à l’écoute des éléments à améliorer et des recommandations sociales et environnementales de différents acteurs issus de différents domaines.

Il est important d’élargir votre point de vue. Vos parties prenantes auront d’autres points de vue qui vous permettront d’arriver à un équilibre. C'est ainsi que l'on forme une coconstruction durable et engageante de sa démarche RSE.

Comment engager ses parties prenantes dans la démarche RSE ?

1ère étape : Identifier les parties prenantes

La première chose est d’identifier vos parties prenantes pour chaque grande catégorie de parties prenantes (fournisseurs, salariés, collectivités, etc...). Autrement dit vous devez trouver toutes les parties prenantes de votre entreprise, toutes les personnes pouvant être impliquée dans vos activités, qu’importe leur influence sur ces dernières.

2ème étape : Hiérarchiser leurs enjeux

Quand vous avez pu identifier vos parties prenantes, il vous faut comprendre leur importance et influence. Pour cela vous devez d’abord les qualifier en questionnant leurs attentes et enjeux.

Ce premier dialogue peut prendre différentes formes notamment la consultation par une interview, un sondage, un focus groupe, une campagne mails ou un simple échange de vive voix suivant votre proximité.

Dès lors, la hiérarchisation de leurs enjeux peut se faire grâce à la matrice de matérialité.

La matrice (ou analyse) de matérialité vous permettra d’identifier les enjeux prioritaires pour les parties prenantes et pour l’organisation. Cette matrice a pour but de hiérarchiser les différents enjeux en fonction des attentes de vos parties prenantes et de vos objectifs.

Image : impact sur l'activité de l'organisation

Sur cette base, vous connaissez vos enjeux prioritaires et vos parties prenantes avec qui engager un dialogue.

3ème étape : Définition du plan d’interactions avec les parties prenantes

Pour vous assurer d'un dialogue régulier avec chaque partie prenante, vous pouvez créer un plan d’interaction.

Il commence par la définition de vos objectifs d’interactions en respectant les principes SMART(E).

Image : Schéma de la méthode SMARTE

Puis le plan d'interactions décrira les objectifs en actions précises en mentionnant un responsable d’action et une fréquence d'interaction.

Ne vous inquiétez pas, nous vous donnons un guide pratique à suivre pour réaliser ces étapes :

4ème étape : Mettre en place le dialogue

Il est temps de mettre en place un dialogue avec vos parties prenantes en suivant votre plan d'interactions ainsi que les bonnes pratiques.

Pour cela, vous pouvez vous référer au "guide méthodologique pour un dialogue constructif avec les parties prenantes" construit par le Comité 21 :

Ce guide donne, entre autres, les sept principes pour un dialogue constructif avec ses parties prenantes :

  1. Se donner les moyens de changer
  2. Impliquer toutes les parties prenantes en désignant un facilitateur interne ou externe
  3. Prendre en compte les intérêts divers ou divergents
  4. Respecter les valeurs du dialogue
  5. S'engager à choisir des parties prenantes et des enjeux pertinents
  6. Ancrer la démarche dans le temps et la durée
  7. Rendre compte des résultats de la démarche à l'ensemble des parties prenantes.

Vous pouvez notamment prévoir des réunions annuelles ou mensuelles avec certaines de vos parties prenantes pour échanger sur les enjeux, sur les objectifs et attentes de chaque partie.

Ces dialogues vous permettront de faire ressortir des décisions, des priorités d’actions qui conviennent aux différents acteurs impliqués.

Étape supplémentaire : Sensibiliser et former vos parties prenantes

Il est également nécessaire de sensibiliser et former vos parties prenantes aux enjeux de la RSE. En effet, il est plus pertinent d’être conscient des enjeux environnementaux et sociaux avant de s’impliquer et s’engager.

Ici vous pouvez par exemple, concernant vos parties prenantes internes (collaborateurs, dirigeants), leur proposer des formations sur la RSE ou par exemple sur des outils de compréhension comme la fresque du climat ou le calcul de votre empreinte carbone.

Bien sûr les formations et les sensibilisations doivent être adaptées aux possibilités d’actions et d’engagement de chacune de vos parties prenantes.

Mais comment faire avec la diversité de parties prenantes ?

Notre conseil : soyez créatifs pour impliquer chacune de vos parties prenantes ! Vous devez vous adapter et faire avec chacune des parties.

S’il s’agit d’un consommateur alors vous pouvez lui proposer de répondre à des questionnaires de satisfaction sur le produit ou le service client. Vous pouvez également lui communiquer avec transparence des informations sur vos produits/services.

S’il s’agit d’une association de protection de l’environnement, vous pouvez vous engager à participer à des évènements proposés par celle-ci. Vous pouvez également vous renseigner sur les impacts sur l’environnement causés par des activités comme la vôtre afin de vous adapter, voire de les faire intervenir comme prescripteur.

S’il s’agit de fournisseurs vous pouvez vous engager auprès de fournisseurs écoresponsables ou qui ont mis en place une démarche RSE et/ou co-construire avec les fournisseurs existants pour les aider à évoluer.

S’il s’agit de vos collaborateurs, vous pouvez leur proposer des temps de réflexion mensuels sur les enjeux environnementaux et sociaux de l’entreprise.

Désormais c’est à vous de jouer !

Rendez-vous dans notre template pour engager vos parties prenantes, prêt à compléter :

mockup guide parties prenantes

Le guide de la prise en compte des parties prenantes

Qu'est-ce qu'on peut trouver dans cette ressource :

Vous y retrouverez les différentes étapes à suivre pour prendre en compte vos parties prenantes.

Nous vous proposons, via ce guide, des outils, des tableaux que vous pourrez remplir directement afin d’organiser les étapes et de vous y prendre au mieux.

Comment y accéder ?

Pour y accéder, rien de plus simple : parcourez et/ou télécharger le fichier ci-dessous

Guide De La Prise En Compte Des Parties Prenantes
Lire plus de publications sur Calaméo

Bonne découverte !😉

[Série: Pourquoi mener une démarche éco-responsable ?] 2/5 - Vos PARTIES PRENANTES

Préserver l’environnement, réduire les inégalités sociales … soit ! Ce sont des objectifs très nobles mais quel est leur place dans une entreprise

Vous êtes dirigeant·e et vous hésitez à y consacrer du temps et de l’argent ? 

Vous êtes salarié·e et recherchez des arguments à donner à vos managers ?

Dans cette série d'articles, nous vous exposons avec pragmatisme les bénéfices pour votre organisation en dehors de l’impact environnemental et sociétal positif généré !

Bénéfice 2 : Consolider vos relations avec vos parties prenantes

Engager une démarche de responsabilité sociétale des entreprises c’est aussi s’intéresser à l’écosystème de son entreprise, c’est-à-dire ses parties prenantes.

Les parties prenantes, qu’est-ce donc ? 

Il s’agit de toutes les personnes ou groupes de personnes avec qui vous avez des intérêts réciproques. Il peut s’agir de vos clients, fournisseurs, distributeurs mais aussi d’associations (de consommateurs par exemple ou d'ONG).

Quels intérêts pouvez-vous avoir à vous préoccuper de tous ces personnes ?

Pour les clients, nous l’avons vu dans le premier article sur la différentiation commerciale : ce sont eux qui choisissent d’acheter ou non vos produits et services. Mais les autres ?

Dans la chaîne de valeur de vos produits

Prenons l’exemple de vos fournisseurs, transformateurs ou distributeurs. Vous ou vos collègues travaillent constamment avec eux, ils font partie de la chaîne de valeur de votre produit donc ils ont potentiellement une influence sur les délais, les coûts et/ou la qualité du produit final. Agir en partenaire pour faire évoluer votre produit de manière plus éco-responsable vous assurera à la fois une vraie cohérence dans votre engagement et un gain de temps pour vos futures négociations. 

Dans la réalisation de vos services

Si vous vendez des services, vous n'êtes pas exemptés de parties prenantes. Demandez-vous de quoi avez-vous besoin pour la réalisation de ces services. Vous trouverez sûrement des fournisseurs qui vous sont utiles au quotidien. Dans ce cas, il s'agit plus de votre éco-responsabilité interne.

Recenser toutes vos charges fixes et variables sont un bon moyen d'identifier l'ensemble de vos fournisseurs.

Du côté de la société civile

D’autre part, nous avons ce que l’on appelle communément la société civile avec l’ensemble des consommateurs (clients ou non), les associations et ONG.

Saviez-vous que le taux de confiance dans les informations données par les entreprises est de 46% ? Lorsque l’information provient d’une ONG, 56% des personnes pensent que cette information est vraie. 

La création de partenariats avec une ou des ONG bien sélectionnées vous permettra de bénéficier de son capital sympathie et de sa légitimité mais aussi de leurs expertises souvent pointues dans des domaines spécialisés. 

Du côté des organisations publiques

Puis enfin n’oublions pas les organisations publiques : État, Commission Européenne et collectivités territoriales posent le cadre et les règles mais sont aussi là pour apporter leur aide et soutenir votre démarche que ce soit financièrement, par des appuis méthodologiques ou par la mise en valeur de votre initiative et son accréditation aux yeux du public.

Vous partagez sûrement des intérêts communs au niveau territorial par exemple, de plus en plus d'initiatives rassemblent organisations publiques et entreprises.

Un outil pour les rassembler tous

Réaliser une matrice de matérialité avec vos parties prenantes est le meilleur moyen d'identifier les enjeux de vos parties prenantes et de les prioriser.

En développant des actions gagnant-gagnant pour chaque partie prenante, en faisant en sorte qu’aucune ne se sente lésée c’est aussi poser les bases de la confiance et d’un engagement réciproque dans la durée.

Votre écosystème est un atout dans votre démarche d'éco-responsabilité, la collaboration est la clé pour avancer sur cette voie.

Océane PUECH, co-fondatrice GreenScale