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Compenser ses émissions peut être la bonne idée quand on est une entreprise qui veut agir contre le dérèglement climatique. Avec le développement des stratégies RSE pour toutes les entreprises - même les plus petites - la compensation des émissions devient une catégorie d’investissement intéressante à faire valoir.
Poussé par la Stratégie Nationale Bas Carbone, cela consiste à investir dans des projets, dans le monde entier ou en France, qui séquestrent du carbone ou contribuent à la réduction des émissions de CO2. Effectivement, réduire ses émissions directes tout en participant à la réduction du CO2 déjà présent dans l’atmosphère est une stratégie complémentaire. Pour ce faire, des projets existent partout dans le monde et un marché des crédits carbone permet de faire rencontrer l’offre et la demande. Mais attention: pour que la compensation soit profitable à la fois en termes de réduction des émissions ainsi que pour l’image de votre organisation, quelques règles sont à suivre. C’est que nous vous proposons de voir tout de suite !
1. La transparence commence par la compréhension de ses émissions
Faites le bilan de vos émissions
La compensation ne s’envisage que dans le cadre d’un triptyque : éviter - réduire - compenser. C’est aussi dans cet ordre qu’il faut commencer à faire les efforts pour limiter le CO2 dans l’atmosphère. En premier lieu, afin d’agir là où les émissions se situent, la première chose à faire est de s’informer sur les postes d’émissions les plus importants de votre entreprise. Une fois connus, des actions pour les éviter seront possibles. Ce n’est qu’une fois cette stratégie mise en œuvre que l’entreprise pourra penser à la compensation des émissions résiduelle.
Pour connaître là où les efforts restent à faire dans votre entreprise, vous pouvez nous contacter et solliciter le diagnostic carbone social et environnemental (DCSE). Il consiste à détecter là où sont vos émissions à la manière d’un bilan carbone, mais également d’inclure d’autres aspects sociaux et environnementaux pour une évaluation plus complète. La méthodologie de ce DCSE est totalement adaptée aux TPE/PME.
2. L’avantage des labellisations et de standards reconnus
Opter pour des standards aux critères fiables pour vous aiguiller
Tous projets de compensation ne se valent pas. Pour identifier les projets à vrais impacts positifs pour les émissions, l’environnement et les populations locales, des standards et labels existent. Ils permettent par exemple de vérifier si le projet est mesurable, additionnel, vérifiable et permanent.
l’additionnalité : Le projet n’aurait pas pu exister sans la vente des crédits carbone.
la mesurabilité : Le CO2 évité ou séquestré est calculable sur la base d’une méthodologie reconnue.
la vérifiabilité : l’évitement ou la séquestration des crédits doit pouvoir être vérifié tous les ans.
la permanence : l’évitement ou séquestration doit durer dans le temps (environ au moins 7 ans).
Ces précautions sont prises notamment car des projets ont été critiqués pour avoir contrevenu aux principes éthiques de la compensation carbone. Par manque de sérieux et de contrôle, des forêts ont été plantées mais pour une exploitation économique et non pour de la compensation de long terme. À d’autres occasions, des populations locales ont pâti des terrains dédiés à la compensation à cause de l’empiètement sur les terres agricoles et donc sur leurs revenus. S’assurer que la séquestration ou la réduction des émissions pour le financement de ces projets n’empiètent pas sur d’autres services ou aspects sociaux et environnementaux est primordial.
Pour tout savoir sur les labels, les standards internationaux et le label bas carbone (pour les projets sur le territoire français) inscrivez-vous à notre newsletter et accéder à nos ressources offertes. L’édition 10 de ‘Scale ton impact’ consacre un dossier spécial sur la compensation carbone.
Compensation : les externalités positives peuvent être multiples
Les projets de compensation n’ont en réalité pas qu’un seul effet de séquestration du carbone sur l’environnement. D’autres impacts collatéraux sont nécessairement présents sur le milieu d’implantation. Ils peuvent, comme on l’a vu être négatifs, ou bien positifs.
En effet, nous devons faire attention à ne pas affecter dans le mauvais sens les filières traditionnelles. Par exemple, les terrains dédiés à la compensation ne doivent pas être en compétition avec les terres agricoles locales. Elles sont nécessaires car génératrices de nourritures et de revenus pour les habitants des pays en voie de développement. À l’inverse, les projets doivent apporter des co-bénéfices. Entre-autre, en matière de biodiversité, d’opportunité pour l’économie locale, pour les avancées sociales etc.
L’ADEME a ce sujet préconise de se reporter aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies afin d’évaluer l’ampleur des co-bénéfices du projet. 3 axes sont particulièrement à surveiller : les aspects sociaux, de biodiversité et de préservation des ressources naturelles.
4. Projets internationaux ou projets locaux ?
Faites le choix de la mixité
Traditionnellement, les projets de compensation prennent place dans les pays en voie de développement. C'est là où les co-bénéficeshumanitaires sont les plus recherchés. Il existe néanmoins, les mises en œuvre conjointes (MOC), qui sont des projets que l’on retrouve sur le marché des crédits carbones, portés dans les pays industrialisés.
Mais c’est réellement depuis l’avènement de la Stratégie National Bas Carbone de 2015 et du Label Bas Carbone créé en 2018 que l’on retrouve des projets nationaux sur le territoire français. Dans la mesure du possible, l’idéal est de réaliser une juste combinaison entre projets internationaux et projets locaux. À savoir que le coût de la tonne de carbone est moins cher à l’international qu’en France. Certains acteurs préféreront cependant soutenir des projets pour lesquels ils ressentent une proximité. Là où c'est facile de garder un œil sur le bon déroulé. Néanmoins, la création de ces projets sur le territoire national ne doit pas déboucher sur l’abandon du soutien des projets dans les pays les plus pauvres. D’où le conseil du mix entre les 2 systèmes de compensation.
5. L’importance d’une bonne communication
Éviter le greenwashing c’est savoir bien communiquer sur ses actions de compensation
L’élément le plus critique dans la compensation carbone est certainement la communication ! On revient alors à la première règle qui consiste à d’abord effectuer des mesures d’évitement et de réduction des émissions avant d’effectuer de la compensation. En effet, la société civile et les investisseurs regarderont en priorité ces éléments pour évaluer votre engagement en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Si des mesures allant en ce sens sont en cours ou ont déjà été mises en place, alors vous pouvez communiquer sur votre compensation carbone pour contrecarrer vos émissions résiduelles. D’autre part, gardez en tête que :
les projets de compensation que vous financez compensent des émissions futures et non celles que vous émettez à l’instant T.
La neutralité carbone n’existe qu’à l’échelle planétaire et n’a pas de sens au niveau individuel.
Par conséquent, pour votre communication il faut oublier les formules de type “zero émission”, “neutralité carbone”, “100% compensé” etc. Elles ont le désavantage de laisser penser que certaines activités ne sont pas émettrices de CO2 ou bien neutres en carbone alors que ce n’est pas possible. À cause justement de cet effet de latence, entre le moment de la compensation et le moment de la séquestration, aucune activité n’est neutre en émissions.
Pour communiquer de manière responsable, la norme ISO 14021 sur les auto-déclarations environnementales vous aidera à vous y retrouver. Avant tout, l’élément clé d’une bonne déclaration est d’éviter toute confusion pour le public. Plus la déclaration est transparente et proche de la réalité, meilleur c’est !
6. Choisir la compensation intégrée ou insetting
Et si la compensation se passait au plus près de vos activités ?
Depuis peu, il existe la notion de compensation intégrée (insetting en anglais) pour évoquer la compensation des entreprises effectuée sur le chaîne de valeur. Par exemple, une entreprise effectuera de la compensation carbone intégrée si elle choisit de financer des projets de séquestration ou de réduction des émissions chez l’un de ses fournisseurs.
Traditionnellement, les projets de compensation concernent des activités nouvelles qui n’ont rien à avoir avec l’activité du compensateur (offsetting en anglais).
L’avantage ici avec l’insetting est que la compensation peut valoir réduction ou évitement des émissions pour l’entreprise qui finance. Effectivement le scope 3 du Bilan Carbone mesure les émissions d’une entreprise sur toute la chaîne de valeur, que ça soit sur la partie fabrication avec la politique achat ou bien sur la partie utilisation. Les efforts sont donc vus comme plus légitimes d’un point de vue environnemental car la réduction d’émission est plus directement liée à l’entreprise. Les investissements et les bénéfices sont aussi plus directs en termes de valeurs partagées, autres que financières, entre les partenaires et en termes d’image pour l’entreprise.
Pour certifier les programmes et projets, un registre appelé l’Insetting Program Standard (IPS) existe. Il permet de faire enregistrer les impacts générés dans un registre blockchain. Pour l’instant ce sont surtout les grosses entreprises qui effectuent de l’insetting mais il y a fort à parier que le mouvement va s’étendre aux plus petites. 😉
GreenScale propose une solution innovante et très avantageuse pour la compensation intégrée.
➡️ Le DCSE (Diagnostic Carbone Social et Environnemental pourra à la fois établir là où les investissements sont faisables et identifier les co-bénéfices pour l’entreprise et l’environnement.
Les parties prenantes, notamment au regard de la norme ISO 26 000, sont une composante essentielle d’une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). En mettant au centre de la RSE les attentes et besoins des parties prenantes, aussi bien interne qu’externe, l’entreprise peut développer une réelle politique responsable, aussi bien au niveau économique, social, sociétal, qu’environnemental.
En cherchant à décupler le bien-être au travail, des entreprises ont donc fait le choix de passer par la végétalisation des locaux professionnels, des bureaux collectifs et individuels. Cette technique s’est développée à grande échelle ces vingt dernières années. On a vu se multiplier l’apparition des murs végétaux, des plantes de bureaux, des potagers collaboratifs, etc…
Un évènement éco-responsable (ou éco-conçu) est un évènement, par exemple une conférence, un festival ou toute autre forme d‘évènement possible, qui a été conçu de telle sorte à réduire son empreinte carbone et son impact sur l’environnement et la biodiversité.